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Hernani, ou les punks contre les classiques

Quand on évoque Victor Hugo, la première image qui vient à l’esprit est celle d’un grand-père barbu à la fois populaire et encensé par la critique, devenu aujourd’hui un acteur majeur de la littérature classique. Mais c’est oublier qu’il a été jeune. Et pas si conventionnel qu’on ne le pense. Tout commence avec le chocLire la suite « Hernani, ou les punks contre les classiques »

Le travestissement et la littérature #4 : des garçons au féminin

Quel est le point commun entre Achille et Thor ? Le travestissement en femme et la ruse. L’un est caché à la cour du roi Lycomède par sa mère qui espère ainsi le préserver de la future guerre de Troie, l’autre se fait passer pour la déesse Freyja afin de récupérer le marteau qui lui aLire la suite « Le travestissement et la littérature #4 : des garçons au féminin »

C’est quoi, une bonne adaptation ? (Ou pourquoi le Persuasion de Carrie Cracknell est catastrophique)

La sortie de cette nouvelle adaptation du célèbre roman de Jane Austen est le prétexte idéal pour essayer de réfléchir à ce qui fait une bonne adaptation cinématographique d’une œuvre littéraire. Il ne s’agit pas de juger le film en tant que tel (quoique…) car un film mal adapté peut être de qualité, tout commeLire la suite « C’est quoi, une bonne adaptation ? (Ou pourquoi le Persuasion de Carrie Cracknell est catastrophique) »

« Jane Austen, c’est de la chick lit du XIXème siècle »

Phrase captée sur le YouTube littéraire pour résumer (et dénigrer ?) l’œuvre de la romancière anglaise. Mais la chick-lit, qu’est-ce que c’est ? Si on traduit grossièrement, c’est de la littérature pour poulettes qui prend son essor dans les années 1990 avec des romans comme Sex and the city de Candace Bushnell ou Le Journal de BridgetLire la suite « « Jane Austen, c’est de la chick lit du XIXème siècle » »

Les artistes et la mort #6 : la tombe d’Oscar Wilde

Durant les dernières années de sa vie, Oscar Wilde n’est que l’ombre de l’homme qu’il fut. Depuis sa sortie de prison, il s’est installé à Paris où trois ans de déchéance suffisent à le tuer. Sans le sou et alcoolique, il vit dans un hôtel, rue des Beaux-Arts. Il n’a que quarante-six ans lorsque sonLire la suite « Les artistes et la mort #6 : la tombe d’Oscar Wilde »

Le travestissement et la littérature #3 : des femmes en costume d’hommes

Le travestissement, en particulier celui lié au genre, possède une indéniable portée subversive liée en partie au fait qu’il soit interdit par la loi en vertu du Deutéronome, exception faite du déguisement de Carnaval ou du costume de scène. Cependant, à partir du XVIIIème siècle, en France notamment, l’élite laïque et culturelle s’émancipe du pouvoirLire la suite « Le travestissement et la littérature #3 : des femmes en costume d’hommes »

Sacrés coquins ! (ou quand les grands auteurs écrivent des cochonneries)

Certains écrivains, en intégrant la prestigieuse catégorie des grands auteurs classiques, se parent d’une aura de sérieux qui projettent sur eux une image proprette et digne. Ils sont alors souvent célébrés pour leur maîtrise de la langue, leur talent, la beauté de leurs textes. On les étudie même à l’école. Et pourtant, derrière ces masquesLire la suite « Sacrés coquins ! (ou quand les grands auteurs écrivent des cochonneries) »

Eclairage sur… John Gray

« Yes, he was wonderfully handsome, with his finely-curved scarlet lips, his frank blue eyes, his crisp gold hair. There was something in his face that made one trust him at once. All the candour of youth was there, as well as all youth’s passionate purity. One felt that he had kept himself unspotted from theLire la suite « Eclairage sur… John Gray »

1857 : la littérature face à la morale

En 1857, les noms de deux écrivains assez méconnus du grand public vont retentir dans l’actualité judiciaire et leur renommée va dépasser les cercles littéraires dans lesquels ils évoluaient déjà. Cinq ans après le début du Second Empire, Napoléon III impose à la société française un ordre moral qui pèse particulièrement sur la liberté d’expression,Lire la suite « 1857 : la littérature face à la morale »

« Écrivons chacun une histoire de fantômes ! »

Ce soir de juin, de grosses gouttes s’écrasent contre les vitres de la villa Diodati, tandis que le vent hurle aux fenêtres. Trois hommes et deux femmes se tiennent à l’abri de la tempête, écoutant la lecture d’histoires qui font peur tirées du livre Fantasmagoriana et de poèmes de Coleridge. Pour un peu, on seLire la suite « « Écrivons chacun une histoire de fantômes ! » »